Un site du conservatoire du littoral
Depuis 1975, le Conservatoire du littoral achète des espaces situés sur les plus beaux rivages en métropole et outre mer pour les protéger. Aujourd’hui, près de 200 000 hectares sur 800 sites sont sous la protection du Conservatoire du littoral, soit plus de 13 % du linéaire côtier. En 2014, la conservatoire du littoral a acquis le siège d’exploitation de la ferme afin de maintenir une activité agropastorale ovine, en interface avec les « herbus » situés sur le domaine public maritime adjacent. Les herbus nécessitent un maintien voire un développement raisonné des activités pastorales, indispensables pour en pérenniser les qualités environnementales et paysagères, et notamment y contrer l’extension préoccupante du chiendent maritime. La ferme des Obiones respecte ainsi des règles scrupuleuses pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité.


La flore halophyte
Dans l’herbus, les moutons mangent des plantes qui résistent au sel, comme la puccinellie, l’obione, la salicorne, le jonc de mer et le chiendent. Cette flore inondée à chaque grande marée, est appelé « halophyte » = qui aime le sel. L’obione joue un rôle particulier dans l’eco-système car elle accueille un crustacé nommé « orchestia » qui fait partie de la nourriture des bars et autres poissons.
Le pâturage tournant, respect de la biodiversité
Chaque semaine, nos brebis et leurs agneaux pâturent environs 15 ha d’herbus au sein de parcs « mobiles » qui changent chaque semaine, grâce à un dispositif installé sur le quad. Ce pâturage tournant, en plus d’offrir de « l’herbe fraîche » à nos moutons chaque semaine, permet de limiter les zones de surpâturage et laisse aux zones non pâturées le temps de refaire leurs réserves. Ainsi, alternent des zones « hautes » et « basses » favorisant une diversité d’espèces, oiseaux, insectes etc leur offrant à la fois le gîte et le couvert.
